dimanche 24 juin 2012

jeudi 13 octobre 2011

Du balcon je voyais..




un faucheur.
Sa femme était cachée par un arbre,
on l'entendait éternuer.

Sur le bateau

mercredi 12 octobre 2011

Des vacances à l'ombre de l'Europe



Avant que j'embarque pour Athènes,
Nicolass me fit un baiser sur les deux joues:
"Aurevoir bon retour à Pariss, et merci mesieu SaRkozy!"
je décidais de rester sur l'île avec les brebis.

dimanche 3 avril 2011

j'ai retrouvé mon scanner


Il murmure combien il est essentiel d'
être propre propre, propre.
Le souffle haletant excité.
Lorsqu'il te délivre, tu restes accroupie, paralysée
.



vendredi 12 mars 2010

Le bon maître




Je chante les chiens calamiteux,
soit ceux qui errent solitaires,
dans les ravines sinueuses des immenses villes,
soit ceux qui ont dit à l'homme abandonné,
avec des yeux clignotants et spirituels :
« Prends-moi avec toi, et de nos deux misères
nous ferons peut-être une espèce de bonheur!»

extrait "Les bons chiens" Baudelaire


dimanche 10 janvier 2010

mercredi 2 décembre 2009

mardi 17 novembre 2009

Illustrations d' un conte fantastique de Théophile Gautier



LA MORTE AMOUREUSE



Vous me demandez, frère si j ai aimé ; oui. C'est une histoire singulière et terrible, et, quoique j'aie soixante-dix ans, j'ose à peine remuer la cendre de ce souvenir. Ce sont des évènements si étranges, que je ne puis croire qu'ils me soient arrivés. J'ai été pendant plus de trois ans le jouet d'une illusion singulière et diabolique. Moi pauvre prêtre de campagne, j'ai mené en rêve toute les nuits une vie de mondain et de Sardanapale.
Un seul regard trop plein de complaisance jeté sur une femme pensa causer la perte de mon âme.






L'homme me dit que sa maîtresse, une très grande dame,
était à l'article de la mort et désirait un prêtre [...]
Nous traversâmes une forêt d'un sombre si opaque
et si glacial, que je me sentis courir sous la peau
un frisson de superstitieuse terreur.






J' avais à peine bu les premières gorgées du sommeil, que j'entendis
ouvrir les rideaux et glisser les anneaux sur les tringles avec un bruit
éclatant ; je me soulevais brusquement sur le coude, et je vis une
ombre de femme qui se tenait debout devant moi.






Clarimonde entra en robe de nuit, et, s'étant débarrassée
de ses voiles,
s'allongea dans le lit auprès de moi.






Enfin la pioche de Sérapion heurta le cercueil dont les planches
retentirent avec un bruit sourd et sonore, avec ce terrible bruit
que rend le néant quand on y touche.



dimanche 8 novembre 2009

samedi 31 octobre 2009

Au park




format 8,5x 28 cm

vendredi 16 octobre 2009

mardi 16 juin 2009

lundi 25 mai 2009

samedi 16 mai 2009

Mahmoud DARWICH et... Marion à l'ombre des orthensias


Au soir sur les tâches de lumière entre tes
Seins, hier et demain s'approchent de moi.
J'ai été créé ainsi qu'il convient aux poèmes
d'exister...
La nuit naît sous ta couverture et l'ombre
est perplexe ici et là-bas,
Entre tes rives et les mots qui nous ont ramenés à leur timbre:
"J'ai posé ma droite sur sa chevelure,
Ma gauche sur les deux faons jumeaux d'une biche
Et nous avons marché vers notre nuit particulière..."

Le lit d'une étrangère M.Darwich




La folle aventure de Don quichotte et Sancho Panza